La foi est un mot avec lequel je lutte, mais le manque de foi m'a fait ressentir une tristesse et un vide de plus en plus forts dans la vie.

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Vous m'aimiez, mais vous n'avez pas su me faire du bien ; tu m'as tout donné, même le superflu, mais tu ne m'as pas donné l'indispensable : tu ne m'as pas donné un idéal qui vaille la peine d'être vécu !

Je reste avec une question à l'intérieur de moi : est-il possible qu'il n'y ait pas d'alternative à ce vide étrange qui m'accompagne ? Ne sont-ils pas là ou ne veulent-ils pas les voir ? Ne sont-ils pas là ou sont-ils trop exigeants et je n'ai pas envie de me jeter ?

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Il ne reste plus qu'une chose à faire : ignorer toute cette haine, chercher en soi et autour de lui Celui qui attend inlassablement l'âme battue et désespérée pour lui donner un trésor qui refuse de donner au monde.

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Il n'y a qu'une toute petite marche à gravir, mais il faut laisser notre dureté et notre orgueil sur la précédente et s'abandonner à Celui qui peut tout. (Jacques Fesch)